Recherche par auteur : Pinhas-Delpuech, Rosie
4 résultats.
Lu par : Brigitte Cottens
Durée : 3h. 20min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 76450
Résumé:A la manière des supernovas, ce sont parfois les rencontres les plus brèves qui laissent sur nos vies les impacts les plus profonds, les plus durables. C'est cet impact - cet envoûtement, cette fulgurance -, instantané et ténébreux, entre la jeune Ana et la bien plus mûre Liora, que raconte "Ne vois-tu pas que je brûle ? " avec une attention diabolique ; avec la précision fascinante, parfois suspecte, des souvenirs qui nous hantent. Le bref roman marquant d'un "petit" big-bang intime et littéralement éblouissant.
Le typographe de Whitechapel : comment Y. H. Brenner réinventa l'hébreu moderne
Pinhas-Delpuech, Rosie
Lu par : Françoise Sellem
Durée : 3h. 25min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 71416
Résumé:Il s'appelle Yossef Hayim Brenner. Il est né en 1881 à Novy Mlini, à la frontière entre la Russie et la Biélorussie. Il est avec Bialik et Agnon l'un des trois grands écrivains fondateurs de l'hébreu contemporain, et sans doute le plus audacieux. Sa vie est brève, il meurt assassiné, lors d'émeutes arabes à Jaffa en 1921, à l'âge de quarante ans. Il laisse derrière lui quelques volumes qui témoignent, en creux, dans l'espace de vingt ans, de la renaissance tumultueuse de l'hébreu moderne, entre la Russie, Londres, les États-Unis d'Amérique et la Palestine ottomane que les pionniers appelaient Eretz Israël. Dans une enquête intime, fiévreuse, littéraire, Rosie Pinhas-Delpuech traque les balbutiements de cette langue réinventée et dessine tout un rapport au monde, amoureux et inquiet.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 4h. 47min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 33780
Résumé:Autoportrait avec famille, Le Roman égyptien rejoue comme aux dés les pérégrinations des Castil, originaires d'Egypte et auparavant d'Espagne, et encore avant, de la sortie biblique d'Egypte. Sauf que les ancêtres bibliques d'Orly Castel-Bloom ne sortent pas d'Egypte : ils y restent et forment une tribu sauvage, autochtone, qui oublie son judaïsme. Quant aux Castil d'Espagne, ils restent eux aussi sur place et se convertissent pour échapper à l'Inquisition, leur fille devenant même porchère pour donner le change. Plus tard, la famille quitte l'Egypte avec un mouvement de jeunesse sioniste ouvrier et rejoint un kib-boutz en Israël, dont elle sera expulsée aussi pour excès de jusqu'au-boutisme stalinien... 'issue de ces trois expulsions historiques dont elle est le fruit, la narratrice n'a pas de nom, pas d'identité, elle est l'aînée, "la grande fille", "la grande", en quête permanente d'une place dans le monde. La romancière explose ici la narration classique façon puzzle, pour mieux dire les éparpillements de l'âme et le poids de l'hérédité. Entre montagnes russes et kaléidoscope d'images et d'émotions, le roman - comme la famille - fait rhizome : les souvenirs qu'on se transmet sous forme d'histoires confinant au légendaire deviennent le limon d'un roman familial aussi constitutif que destructeur et c'est dans ce corps à corps acharné avec un passé lourd de blessures mais traversé d'éclats de rire qu'Orly Castel-Bloom déchaîne une singularité radicale aux résonances universelles.
Lu par : Clélia Strambo
Durée : 13h. 33min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31302
Résumé:" Si tu es celle que j'ai vue là-bas, les bras serrés autour de toi avec un léger sourire brisé, alors je pense que tu comprendras [...] je ne veux pas te rencontrer ni te déranger dans ta vie quotidienne, mais j'aimerais que tu acceptes de recevoir des lettres de moi. " C'est ainsi que commence la première lettre d'un inconnu à une inconnue. Il lui propose une histoire d'amour épistolaire absolue, fulgurante, limitée dans le temps, illimitée dans le pouvoir des mots qui veulent aller jusqu'au bout de ce chemin vers l'Autre. Cet Autre pour l'homme, c'est la femme. De ses réponses à elle, Myriam, nous ne savons que ce qui se dessine en filigrane dans ses lettres à lui, Yaïr. A mesure qu'avance ce monologue qui sert d'écrin à la voix d'une femme, l'homme qui en appelle à la complicité des lettres de Flaubert et de Kafka, se décompose et se défait. Rêves, orgueil, égoïsme, narcissisme, s'effritent pas à pas pour nous laisser découvrir à l'horizon le chemin qui mène un homme enfin nu vers la femme toujours nue et vulnérable. Pari exigeant et sublime superbement tenu par David Grossman qui, après avoir exploré la grammaire intérieure, s'engage ici dans la grammaire amoureuse et, au-delà, dans la possibilité même d'atteindre l'Autre par la parole et l'écriture. David Grossman, né à Jérusalem en 1954, est considéré comme l'écrivain israélien le plus doué de sa génération. Il est l'auteur de quatre autres romans, " Le Sourire de l'agneau ", " Voir ci-dessous : Amour ", " Le Livre de la grammaire intérieure ", " L'Enfant zigzag ", de deux récits documentaires courageux, " Le Vent jaune ", " Les Exilés de la Terre promise ", et d'une dizaine de livres pour la jeunesse. Traduits dans vingt-deux langues, ces ouvrages ont été distingués par de nombreux prix. " L'Enfant zigzag " a été couronné par le Premio Grinzane et le Premio Mondelo en Italie. David Grossman vit à Jérusalem avec sa femme et ses trois enfants.